Essai au scléromètre (SCHMIDT)
Les problèmes de
qualité rencontrés dans les structures en béton apparaissent à différentes
phases de la réalisation des ouvrages, c'est pour cette raison que depuis longtemps
il y a une demande accrue pour des méthodes plus précises, et en même temps
plus souples d’évaluation de la qualité du béton, on parle ici sur le
contrôle non destructif du béton. Dans cet article, on va concentrer
seulement à l’essai au scléromètre.
Essai au scléromètre :
Est un essai
rapide et facile à mettre en œuvre, et apporte de surcroît une réponse globale
à l’échelle d’une structure ou d’un ouvrage, dans le cadre de contrôles
d’ouvrages neufs ou en construction comme de diagnostics d’état d’ouvrages
anciens.
Il existe
plusieurs modèles de scléromètres selon le type de recul ainsi que l’énergie
d’impact, le modèle le plus utilisé est le scléromètre SCHMIDT.
But d’utilisation :
Cet essai permet
de suivre les changements des propriétés du béton dans le temps, c’est-à-dire
la délimitation de zones dégradées (incendie, gel, etc) ou de zones présentant
des caractéristiques mécaniques différentes. Et il permet ainsi d’évaluer de la
dureté et de l’homogénéité de surface d’un parement en béton.
Principe :
Le principe de base de l’essai au scléromètre consiste à projeter une masse sur la surface du béton avec une énergie initiale constante. Suite au choc, une partie de l’énergie est absorbée par le béton, l’autre partie provoque le rebondissement de la masse. L’énergie d’impact est produite par un système de ressorts dont l’amplitude du mouvement de recul en fonction de : l’énergie de recul, caractéristiques des systèmes de ressorts.
Figure 1: Evaluation de la résistance de béton.
La mesure de la
dureté au choc permet d’évaluer la résistance d’un béton de manière non
destructive.
Les étapes
pour réussir un essai scléromètre :
Pour avoir des
résultats fiables, il faut suivre les étapes suivantes :
1-Préparation
de la surface :
Les mesures
doivent être effectuées sur des surfaces lisses et nettes ne présentant pas de
nids de gravier, des écaillages, de texture grossière, de porosité élevée ou des
armatures affleurantes.
2-Points de mesures :
La surface de
mesures doit être divisée en zones de 400 cm² au moins, et structurée en
une grille de points de mesure ayant pour un espacement d = 30÷50 mm.
Les points de mesures extrêmes doivent être au moins à 30 mm des bords
de la surface testée.
3-Mesure de l’indice
de rebondissement :
L’indice de
rebondissement est la mesure enregistrée sur une échelle graduée fixe par
rapport au bâti de l’appareil de scléromètre. Après la projection d’une
masselotte chargée par ressort sur une tige métallique en contact avec la
surface du béton, cette mesure est en fonction de l’angle d’inclination de
l’appareil par rapport à l’horizontal.
4-Étalonnage de l’appareil :
Le scléromètre doit être contrôlé par des essais
d’étalonnage, car les constantes des ressorts changent après plusieurs
utilisations.
Exemple d’un
essai effectué, ainsi leurs résultats :
Lors de la visite
de chantier, le contrôle de la qualité de béton est indispensable, pour cela
les essais sont effectués sur trois éléments principaux : poteau, mur,
poutre.
Le tableau ci-dessous montre la valeur moyenne de la résistance en MPA et la qualité du béton de chaque élément.
Tableau : valeurs de la résistance de chaque élément.